En 2021, la consommation de charbon a augmenté de 6% par rapport à 2020. Dans le dernier rapport Coal 2021, l’Agence International de l’Énergie craint ainsi le pire pour les engagements climatiques. Le marché du charbon rebondit grâce à une reprise économique et industrielle rapide et une pénurie de gaz mondiale. Cette reprise engendre un fort impact du marché charbon sur le prix de l’électricité.
Selon l’IEA, l’année 2021 a été une année record mondialement avec des prix ayant atteint des valeurs records. En octobre 2021, la tonne s’échangeait à 240$ soit 400% plus chère qu’en 2020. Les stocks aussi ont connu de fortes tensions au point où l’on parlait de pénurie en Chine et en Inde. La demande a augmenté en 2021 surtout dû au fort besoin en charbon (+9%) pour la production d’électricité (pénurie en gaz).
Alors que les deux dernières années tendaient vers un déclin, le marché du charbon atteint aujourd’hui des niveaux historiques. Une tendance qui risque de s’affirmer selon l’IEA qui prédit une hausse de la demande jusqu’en 2024.
Selon BHP et North Coal, la demande de charbon à coke destiné à la sidérurgie est en hausse constante du au besoin mondial d’acier destiné à la transition énergétique. L’acier est en effet largement utilisé dans la fabrication de voitures électriques et d’éoliennes. Deux industries amenées à croître considérablement.
Cette production destinée aux verdissements des économies se fait sur la base de charbon à coke particulièrement émetteur en CO2.
Le charbon prend son envol
Comme vous le savez, le prix du gaz et de l’électricité sont influencés par les prix des autres énergies. En particulier le charbon et le pétrole. À ce titre, de nombreux facteurs spécifiques peuvent devenir sources d’inflation. La consommation de charbon dit thermique, destiné à la production d’électricité, atteint des niveaux désormais supérieurs à ceux d’avant le début de la pandémie de Covid-19. 6 528 millions de tonnes pour l’année en cours, du jamais-vu depuis 2014. Cette hausse fulgurante ne se fait ressentir que dans certains pays. En effet, la demande de charbon augmente dans les pays en développement de même que dans les pays développés.
La conséquence de cela est que les centrales à charbon qui commençaient à devenir moins compétitives que les centrales à gaz avant la pandémie regagnent du terrain. Cela signe un retour en force du charbon dans la production électrique. En France, les dernières centrales à charbon, normalement non sollicitées en septembre, produisent à nouveau.
Malheureusement, la crise de l’énergie qui secoue le monde actuellement est très néfaste pour le climat. Dans l’optique de production d’électricité, la planète a de plus en plus recours aux centrales à charbon. En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre augmentent parallèlement.
Gaz et charbon, même pollution ?
En ce début d’année 2022, il faut s’attendre à un envol des émissions de CO₂ en Europe, en partie à cause d’une grosse sollicitation des centrales à charbon au détriment des centrales à gaz.
Toutefois, l’enjeu est de parvenir à fermer des centrales à charbon sans devoir ouvrir des centrales à gaz. En effet, ces dernières sont incompatibles avec les objectifs climatiques et beaucoup trop coûteuses pour l’objectif de transition énergétique européenne.
D’un point de vue climatique justement, nous sommes désormais certains de connaître l’aspect néfaste du charbon et du gaz. Dans une centrale thermique, le charbon est brûlé à 1400 degrés dans une chaudière. Celle-ci va alors activer une turbine qui, dans sa course, entraîne un alternateur. La production d’électricité est en route. Cependant, avant d’en arriver à la combustion, il faut d’abord laver le charbon, puis le broyer. Ce n’est qu’une fois réduit en poussière très fine qu’il peut être utilisé comme combustible. Le charbon est trié de façon à choisir principalement la meilleure qualité, pour maximiser sa rentabilité. Pour autant, les émissions de CO₂ causées par le charbon sont les plus importantes de tous les types d’électricité.
La substitution du gaz par le charbon apparaît comme préoccupante en matière environnementale. Selon l’ADEME, produire 1 kWh d’électricité avec du charbon émet 1060 grammes de CO2 contre 418 g pour le gaz.
Quel est le véritable impact du charbon sur le prix de l’électricité ?
Les prix spot de l’électricité sur le marché de gros suivent ceux des matières premières. Ils s’alignent donc sur la flambée des cours du gaz. Ce qui permet d’assurer aujourd’hui plus de 20% de la production électrique de l’Union Européenne. Sans négliger l’augmentation du prix de la tonne de CO₂ sur le marché du carbone européen, qui a doublé depuis le début de l’année pour atteindre des sommes ahurissantes.
Comme une large partie de l’électricité est produite avec des énergies fossiles (près de 20% avec du gaz et 13% avec du charbon), toute augmentation des prix du gaz, du charbon et du CO₂, a un énorme impact sur le prix de l’électricité.
Comme l’électricité ne se stocke pas, son prix est déterminé en Europe par les coûts de la dernière centrale activée appelée pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande et donc la plupart du temps une centrale thermique qui fonctionne au charbon ou au gaz.
Quelles solutions pour réduire l’impact sur charbon sur le prix de l’électricité ?
La France envisage d’assouplir les limites d’utilisation de ses centrales à charbon en janvier et février pour assurer l’approvisionnement électrique. Néanmoins, la France entend respecter le calendrier de fermeture de ces deux dernières installations polluantes, a indiqué mercredi le gouvernement.
Dans l’optique de réduire le risque sur la sécurité d’approvisionnement des Français, le gouvernement envisage d’assouplir les conditions de fonctionnement des centrales à charbon sur la période hivernale en cours, a récemment indiqué le ministère de la Transition écologique. Le gouvernement a mis en consultation un projet de décret permettant de relever temporairement le plafond d’émission de CO2 des centrales électriques. Ce plafond avait été fixé par la loi énergie-climat de 2019, dans le but de réguler progressivement la production de charbon.
Cette mesure s’appliquera sur les mois de janvier et de février 2022. Elle survient alors que l’approvisionnement électrique du pays est particulièrement sous tension depuis des semaines.
Bien qu’elle ne produise que 1% de son électricité avec du charbon, la France sait que ce dernier a un impact important sur le prix de l’électricité. L’usage de cette matière première n’en est pas moins polluant. Le charbon demeure être un des facteurs d’augmentation des coûts de production. Toutefois, l’une des solutions les plus adaptées pour réduire le coût de l’électricité semble être la limitation de l’usage des centrales à charbon.
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Version en Breton :
E 2021 eo kresket bevezerezh ar glaou eus 6 % e-keñver 2020. E-barzh danevell diwezhañ Coal 2021, e tiskouez Ajañs Etrevroadel an Energiezh he brasañ disfiz e-keñver an engouestloù war an hin. Lammat a ra marc’had ar glaou en-dro a-drugarez d’un azlañs ekonomikel hag industriel prim hag ivez a-drugarez da verrentez ar gaz er bed.
Hervez an IEA, ez eo bet ar bloavezh 2021 ur bloavezh hep e bar er bed, gant prizioù uhel evel biskoazh. E miz Here 2021 e veze eskemmet an donenn gant 240$, eleze 400 % keroc’h eget e 2020. Ar stokoù ivez a zo bet tenn an traoù ganto, betek komz eus berrentez e Sina hag e India. Kresket eo ar goulenn e 2021, dreist-holl abalamour d’an ezhomm bras a c’hlaou (+ 9%) evit ar produiñ tredan (berrentez war ar gaz). Tra ma ‘z ae an daou vloavezh diwezhañ etrezek un diskar ez eus bet tizhet hiziv gant marc’had ar glaou ul live istorel. Tuet eo da vont uheloc’h c’hoazh, hervez an IEA, hag a rakwel ur c’hresk gant ar goulenn
betek 2024.
Hervez BHP ha North Coal, ez a ar goulenn war ar glaou gouleskiñ evit an houarnouriezh war-gresk ingal. Abalamour d’an ezhomm bedel a zo war an dir tonket d’an treuzkemm ekologel. Stank e vez implijet an dir ivez er fardañ kirri tredan ha tourioù-avel. Daou seurt industriezh tuet da greskiñ kalz. Ar produerezh-se, tonket da c’hlasaat an ekonomiezh, a vez graet diwar ar glaou gouleskiñ hag a grou kalz CO2.
Ar glaou o tibradañ
Evel ma ouzoc’h, e vez levezonet priz ar gaz hag an tredan gant priz an energiezhoù all, peurgetket ar glaou hag an tireoul. Gant se, faktorioù resis niverus a c’hell degas kresk war ar prizoù. Gant ar bevezerezh war ar glaou termek, tonket d’ar produiñ tredan, ez eus bet tizhet liveoù uheloc’h hiviziken eget ar re a oa a-raok deroù pandemiezh ar Govid-19 : 6 528 milion a donennoù evit ar bloaz-mañ, biskoazh kement-all c’hoazh abaoe 2014. Ne vez santet ar c’hresk trumm-se nemet e broioù zo. Evit gwir, kreskiñ a ra ar goulenn war ar glaou er broioù o tiorren hag ivez er broioù diorroet. Gant se, ar c’hreizennoù diwar glaou, ha ne oant ket ken kevezus hag ar c’hreizennoù diwar gaz a-raok ar pandemiezh, a c’hounez tachenn en-dro. An dra-se a ziskouez un distro war an ton bras gant ar glaou er produiñ tredan. E Frañs, ar c’hreizennoù glaou diwezhañ, ha ne labouront ket ordin e miz Gwengolo, a
brodu adarre.
Siwazh, enkadenn an energiezh hag a sko war ar bed er mare-mañ a zo noazus-tre d’an hin. Evit produiñ tredan, ar blanedenn a ra muioc’h-mui gant ar c’hreizennoù diwar glaou. Dre se, e kresk war ar memes tro an dilaoskadennoù gaz efed ti-gwer.
Gaz ha glaou, soatradur heñvel ?
E deroù ar bloavezh 2022, e vezer en gortoz gwelet ur c’hresk bras gant an dilaoskadennoù CO2 en Europa, abalamour d’ur goulenn bras war ar c’hreizennoù diwar glaou diwar-goust ar c’hreizennoù diwar gaz. Koulskoude, an dalc’h eo dont a-benn da serriñ kreizennoù diwar glaou hep rankout digeriñ kreizennoù diwar gaz. Evit gwir, ar re-se ne c’hellont ket mont a-du gant ar palioù hinel ha re ger e vezont e-keñver pal an treuzkemm energiezh en Europa.
Diwar-benn an hin, just a-walc’h, emaomp sur hiviziken da anavezout efed noazus ar glaou hag ar gaz. En ur greizenn dermek e vez devet ar glaou betek 1400 derez en ur gaoter evit tommañ an dour hag e dreuzfurmiñ e aezhenn. Gant an aezhenn-se e vo lakaet un droellrod da dreiñ, a gaso ganti en he red ur pebeiler. Lañset eo ar broduadenn dredan. Koulskoude, a-raok en em gavout gant al leskiñ, eo ret da gentañ gwalc’hiñ ar glaou, hag e zrailhañ. N’eo nemet ur wech bihanaet en ur boultrenn fin-tre e c’hell bezañ implijet evel helosk. Didoueziet e vez ar glaou en doare da zibab ar c’halite gwellañ, evit tizhout an askorusted brasañ. Evit an dra-se, an dilaoskadennoù CO2 krouet gant ar glaou eo ar re vrasañ e-touez an holl seurtoù tredan.
Erlerc’hiañ ar glaou gant ar gaz a zo un diskoulm chalus e-keñver an endro. Hervez an ADEME, produiñ 1 kWh tredan gant glaou a lez 1060 gramm CO2 da vont, e-skoaz 418 g gant ar gaz.
Petra eo gwir roll ar glaou war priz an tredan ?
Prizioù an tredan war ar marc’had dre vras a heuilh prizioù an danvezioù krai. En en steudañ a reont enta war kresk feur ar gaz, hag a servij da broduiñ hiziv muioc’h eget 20 % eus ar produiñ tredan en Unaniezh Europa. Hep disoñjal kresk priz an donenn CO2 war marc’had european ar c’harbon, hag a zo daougementet abaoe deroù ar bloaz evit tizhout sammadoù hep o far.
Dre ma vez produet ul lodenn vras eus an tredan diwar energiezhoù fosil (tost da 20 % diwar ar gaz et 13 % diwar ar glaou), kement kresk war priz ar gaz, ar glaou pe ar CO2, a azlamm war koust an tredan. O vezañ ma ne vez ket stoket an tredan, merket e vez e briz en Europa diwar koust ar greizenn diwezhañ galvet evit asuriñ ar c’hempouez etre ar c’hinnig hag ar goulenn, peurliesañ enta ur greizenn dermek hag az a en-dro diwar glaou pe gaz.
Peseurt diskoulmoù ?
Emañ Frañs e-soñj souplaat he lezennoù war implij he c’hreizennoù diwar glaou e miz Genver ha C’hwevrer evit asuriñ ar pourchas tredan, gwall denn er goañv-mañ, met e sell emañ da zoujañ d’an deiziadoù serriñ evit an daou zoare saotrus-se, en deus kelaouet ar gouarnamant dimerc’her. Gant ar pal bihanaat ar riskl da chom hep pourchas ar C’hallaoued, emañ ar gouarnamant e-soñj souplaat doareoù mont en-dro ar c’hreizennoù diwar glaou er goañv-mañ, en deus embannet n’eus ket pell ministrerezh an Treuzkemm ekologel. Ar gouarnamant en deus lakaet da guzuliañ ur raktres dekred evit kinnig uhelaat, e-pad ur mare, ar vevenn dilaoskiñ CO2 er c’hreizennoù tredan.
Ar vevenn-se a oa bet dibabet gant al lezenn energiezh-hin e 2019, gant ar pal paouez tamm-ha-tamm gant ar produiñ glaou. An diarbenn-se a vo lakaet e plas evit mizioù Genver ha C’hwevrer 2022. Degouezhout a ra d’ar mare ma vez dindan gwask ar pourchas tredan er vro abaoe meur a sizhun abalamour d’ur c’hinnig izel gant ar park nukleel, hag a bourchas tro-dro 70 % eus an elektron e Frañs. Daoust ma ne vez produet nemet 1 % eus he zredan diwar ar glaou, e oar mat bro Frañs en do hennezh ur skog bras war priz an tredan. Implijout an danvez krai-se a zo saotrus hag a zo ivez unan eus ar faktorioù a ra da briz ar produiñ kreskiñ. Koulskoude, unan eus an diskoulomoù gwellañ evit bihanaat koust an tredan a seblant bezañ digreskiñ an implij a zo gant ar c’hreizennoù diwar glaou.
Evit bihanaat priz ho fakturennoù tredan, e kinnig Optima Energie deoc’h un ambroug personalaet. Evel kabined kouratañ war an energiezh, hor pal eo skoazellañ ac’hanoc’h da vestroniañ ar budjed e-liamm gant bevezerezh energiezh hoc’h embregerezh.