Avec le plan de sobriété énergétique et les mesures de protection de l’environnement, le panneau solaire constitue une solution de premier plan pour la France. Au-delà de cette production nationale, des entreprises privées choisissent également les panneaux solaires pour développer leur autoconsommation. Par exemple, de nombreux supermarchés installent des panneaux solaires sur le toit des parkings et du centre commercial pour produire une partie du volume d’électricité annuel consommé.
Malgré de nombreux bénéfices, à la fois sur la facture énergétique et pour l’environnement, plusieurs idées reçues et erronées limitent son développement en France.
Idée reçue n°1 : Les panneaux solaires ne sont pas recyclables
Malgré les idées reçues sur l’énergie solaire, les installations photovoltaïques sont bien recyclables à près de 95%. Une fois usagés, les constructeurs se chargent de récupérer les installations à remplacer. Ils envoient ensuite ces installations pour les recycler auprès d’acteurs spécialisés. Parmi les éléments recyclables, on retrouve :
- Le verre : Selon les modèles, il représente entre 75 et 80% du panneau solaire et toujours recyclables ;
- L’aluminium : Il est également toujours recyclable ;
- Le cuivre et l’argent : Une fois séparés du reste des composants, ces deux éléments sont fondus pour être réutiliser ;
- Le plastique : Le plastique des panneaux solaires est transformé pour alimenter les fours des cimenteries ;
- Le silicium : Il est réutilisable jusqu’à 4 fois.
Grâce au recyclage et à l’augmentation de la fabrication des panneaux, l’industrie photovoltaïque produit désormais plus d’énergie par rapport à ce qu’elle en consomme.
Idée reçue n°2 : La durée de vie des panneaux solaires est trop courte pour être rentable
Le coût d’installation de panneaux solaires est compris entre 8000 et 25 000 euros en moyenne, selon l’envergure du projet solaire. Avec une durée de vie de l’installation comprise estimée à 40 ans pour les dernières générations, la rentabilité d’une installation photovoltaïque peut être atteinte au bout d’une dizaine d’années.
Cette rentabilité dépend à la fois de l’état du marché, et du maintien à long terme de la performance de production électrique du panneau solaire. En effet, au fil des années, le panneau solaire connaît une baisse du niveau de performance de production. En général, au bout de 25 ans, les constructeurs promettent une valeur de production à hauteur de 80% du niveau de performance initial.
Idée reçue n°3 : Les panneaux solaires sont difficiles à entretenir
Selon les technologies solaires installées et la récence de l’installation, les fréquences de maintenance varient (nettoyage des panneaux…). Dans le cas d’une petite installation solaire en bonne santé technique, ces opérations de maintenance et de vérification peuvent être réalisées 1 fois toutes les dix années. Pour les installations de plus grande envergure, avec des niveaux de production importants, ces vérifications et opérations de nettoyage peuvent être effectuées chaque année.
Sur les nouvelles installations solaires, la plupart des développeurs proposent la supervision à distance. Cela permet d’optimiser et intervenir en cas de besoin. Cela limite les coûts opérationnels pour le propriétaire de l’équipement solaire.
Idée reçue n°4 : Les installations photovoltaïques émettent des rayonnements nuisibles pour l’homme ou pour les animaux
Une installation photovoltaïque n’émet pas davantage de rayonnements électromagnétiques que d’autres équipements déjà présents dans les habitations ou les bâtiments agricoles. Pour preuve, au-delà d’un mètre de distance, le panneau solaire émet autant de rayonnements électromagnétiques que le champ électromagnétique naturel de la terre. Au-delà de 2 mètres de l’onduleur, outil permettant de transformer le courant continu en courant alternatif, les rayonnements électromagnétiques sont comparables à ceux de la terre.
Ainsi, dans le cadre d’une production électrique pour un usage domestique ou d’entreprise, les rayonnements électromagnétiques sont dérisoires. Ils sont comparables aux équipements électromagnétiques de notre quotidien (tablette, ordinateur, téléphone, routeur wifi…).
Idée reçue n°5 : Les pompiers n’interviennent pas sur les bâtiments avec des panneaux solaires à cause du risque d’électrocution
Les pompiers ont pour obligation d’intervenir en cas d’incendie déclaré dans un bâtiment, quel que soit ses équipements. Ainsi, avec la multiplication du nombre d’installations solaires sur les bâtiments et habitations, les pompiers se sont adaptés. Ils ont trouvé des méthodes pour intervenir en toute sécurité en cas d’incendie dans un bâtiment équipé de panneaux solaires. De plus, au-delà des méthodes d’intervention, des normes décrites dans le guide UTE C15-712-1 précisent que des coupures doivent être possibles en cas d’intervention par les services de secours.
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